Le pétrole reste pris dans sa spirale baissière à l'ouverture
Vers 14H20 GMT, le cours du baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en janvier perdait juste 2 cents à 34,93 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
"Malheureusement pour le marché du pétrole, les stocks de brut et de produits pétroliers aux Etats-Unis ont beaucoup monté cette semaine, le temps reste doux ce qui touche la demande en fioul domestique, et l'Organisation des pays exportateurs de pétrole continue à produire autant que tous ses membres le veulent, donc pour que le marché trouve un plancher et se stabilise, il lui faut un déclin régulier de la production aux Etats-Unis", a résumé Andy Lipow, de Lipow Oil Associates.
M. Lipow a estimé que le marché avait désormais les yeux braqués sur les niveaux planchers atteints par le WTI durant la crise de 2008-09, à savoir un prix de 32,40 dollars atteint en séance en décembre 2008, et 33,87 dollars en clôture, même si selon lui "les choses se présentent mieux en 2016", grâce à une baisse attendue de la production, au moins en Amérique du Nord, et une reprise de la demande.
Les analystes de Commerzbank estimaient également que dans la mesure où les prix bas signifient que la production n'est plus rentable dans beaucoup d'endroits, on pouvait s'attendre à une réduction de l'offre en 2016.
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Ce dernier pourrait toutefois "être retardé si l'Iran devait augmenter sa production de pétrole de manière significative et rapidement une fois les sanctions occidentales levées", mettaient-ils en garde.
"Au stade actuel, toute reprise durable des prix du brut semble peu probable avant que l'on commence à voir un repli constant des stocks de pétrole", a jugé pour sa part Angus Nicholson, analyste chez IG.
(c) AFP