GB: nouvelles licences d'exploration pour le gaz de schiste
La Oil & Gas Authority (OGA), le régulateur du secteur, a accordé 93 licences couvrant 159 blocs d'exploration, dont environ les trois quarts concernent des hydrocarbures de schiste.
Parmi les entreprises ayant décroché des licences figurent la suisse Ineos, les britanniques Cuadrilla et IGas (cette dernière alliée au français Total dans certains cas) ou le français GDF Suez (Engie).
Les députés britanniques viennent d'approuver avec une courte majorité mercredi la fracturation hydraulique dans des parcs nationaux, à l'issue d'un vote sans débat.
Aux côtés des sites de forage conventionnels, nous avons besoin de faire avancer le gaz de schiste, a déclaré jeudi la secrétaire d'Etat à l'Energie, Andrea Leadsom.
C'est le moment d'aller de l'avant et de mettre en oeuvre l'exploration afin de déterminer la quantité de gaz de schiste présente et combien nous pouvons en utiliser, a-t-elle ajouté.
Il s'agit pour l'instant d'exploration et non de l'exploitation des gisements potentiels.
Mais des associations de défense de l'environnement s'inquiètent de la perspective de l'utilisation de la technique de la fracturation hydraulique à l'avenir, habituellement nécessaire pour récupérer le gaz de schiste.
Si l'accord trouvé à Paris la semaine dernière représente autre chose que des belles paroles, les ministres doivent abandonner leur enthousiasme à courte vue et soutenir pleinement l'efficacité énergétique et les énergies renouvelables, a-t-elle ajouté.
(c) AFP