Le pétrole confirme son rebond en clôture
A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier a gagné 53 cents à 38,45 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE).
La chute des cours, qui ont atteint des niveaux qu'on n'avait plus vus depuis février 2009, s'était accentuée après une réunion de l'OPEP le 4 décembre lors de laquelle l'organisation a renoncé à rabaisser et même à fixer ses objectifs de production, ce qui aurait pu laisser entrevoir un terme à la crise actuelle de surproduction.
Mardi, les investisseurs ont tenu à limiter la prise de risque à la veille d'une décision de la Réserve fédérale qui devrait, selon la plupart des investisseurs, remonter ses taux pour la première fois depuis près de dix ans.
Dans ce cas, le dollar a des chances de se renforcer, ce qui habituellement pèse sur les cours du pétrole, car cela pénalise les acheteurs de brut munis d'autres devises.
Enfin, dernier facteur guetté avec appréhension par les investisseurs, l'état des stocks de produits pétroliers aux Etats-Unis. Une première estimation fournie par l'association professionnelle API était attendue en soirée, avant que le ministère de l'Energie ne publie les chiffres officiels mercredi à 15h30 GMT.
M. Yawger a indiqué qu'il tablait sur un recul des stocks de brut, mais une forte hausse des stocks de produits distillés, les températures exceptionnellement clémentes de l'automne nord-américain pesant sur la consommation du fioul de chauffage.
Il a aussi indiqué qu'il tablait sur une augmentation des importations. L'écart de prix entre le Brent et le WTI est tellement réduit qu'il encourage les importations (de Brent) et décourage la production nationale, a-t-il dit.
Par ailleurs, les investisseurs suivaient d'un oeil un peu distrait les négociations au Congrès sur une éventuelle levée de l'embargo sur les exportations de pétrole, qui pourrait être votée cette semaine
(c) AFP