Le pétrole reste sur son rebond à l'ouverture dans un marché hésitant
Par ailleurs, M. Dragosits a estimé qu'il était naturel que les cours soient soumis à beaucoup de volatilité, vu leurs niveaux très bas actuels. Ils ont enfoncé la semaine dernière une série de planchers pour arriver au plus bas depuis février 2009.
"En général, le marché pétrolier est soumis à des pressions baissières, mais il y avait quelques rumeurs hier sur l'éventualité d'une réunion d'urgence de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP)" pour réagir à cette dégringolade, a dit M. Dragosits, sans toutefois y apporter beaucoup de crédit.
Le mouvement de chute des cours s'est accentué depuis une réunion de l'OPEP le 4 décembre lors de laquelle l'organisation a renoncé à réduire et même à fixer ses objectifs de production, ce qui aurait pu laisser entrevoir un terme à la crise actuelle de surproduction.
De leur côté, les experts de Commerzbank ont estimé que la volatilité des cours s'expliquait par des mouvements contradictoires à ce niveau de cours: "le fait que le pétrole s'échange près de ses plus bas de long terme génère automatiquement une pression à la baisse car de nombreux investisseurs craignent que le recul s'accentue. Toutefois, l'absence de nouveau facteur négatif pour justifier ce glissement suscite une réaction contraire" et donc un rebond, ont-il dit.
(c) AFP