Le pétrole ouvre en baisse à New York, le pessimisme régnant
Vers 14H10 GMT, le cours du baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en janvier perdait 31 cents à 36,85 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), après être tombé trois jours de suite au plus bas niveau de clôture d'un contrat de référence depuis près de sept ans.
Ils soulignaient que, malgré quelques tentatives de rebond, les cours n'avaient pas réussi à se relancer après l'annonce la veille d'une nette baisse hebdomadaire des réserves de brut américaines, a priori favorable au marché.
Certes, les réserves de brut ont baissé mais elles sont de toute façon censées le faire à cette époque de l'année pour des raisons fiscales, a relativisé James Williams, de WTRG, estimant que les chiffres du Département de l'Energie (DoE) étaient dans l'ensemble neutres, voires défavorables.
Il mettait en avant une hausse des réserves du terminal de Cushing (Oklahoma), surveillé car il sert de référence au WTI, et un bond des stocks de produits distillés à travers les Etats-Unis.
La faible demande de fioul domestique est l'un des principaux facteurs pour le marché aux Etats-Unis, a jugé M. Williams, exprimant ainsi des inquiétudes plus marquées que les experts de Commerzbank.
C'est la saison, particulièrement douce dans le nord-est du pays, qui plombe le marché, pas seulement l'Opep, a-t-il insisté.
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole a largement contribué à la chute du marché en renonçant à établir des objectifs chiffrés de production, malgré la surabondance générale dans le monde.
Jeudi, dans un rapport mensuel, le cartel a nettement révisé en baisse ses prévisions sur la production des pays extérieurs à l'Opep en 2016, ce qui validerait sa stratégie mais n'a pas vraiment semblé convaincre le marché.
(c) AFP