Le pétrole ouvre en nette baisse à New York à 38,68 dollars le baril, toujours plombé par l'Opep
Vers 14H15 GMT, le cours du baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en janvier perdait 1,33 dollar à 38,64 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
A Londres, le cours du Brent, référence européenne du brut, évoluait, lui, déjà à ses plus bas depuis six ans et demi, à moins de 42 dollars le baril.
"La décision de l'Opep de continuer leur politique, déjà appliquée depuis longtemps, de défense de leur part de marché a réveillé les craintes de voir la surabondance mondiale peser durablement sur le marché", a précisé M. McGillian.
Fidèle à la position adoptée un an plus tôt et maintenue il y a six mois, le cartel a décidé vendredi à Vienne de maintenir sa production à ses niveaux actuels, sans toutefois annoncer explicitement - fait inhabituel - de plafond chiffré de production.
Or selon ces derniers, le marché a été négativement surpris par le fait que l'Opep ait finalement échoué à se mettre d'accord sur un objectif officiel de production et ait simplement convenu que les États membres devaient étroitement surveiller les tendances du marché.
De plus, "le marché américain a aussi fait face à de mauvaises nouvelles, dont l'annonce par le département de l'Energie (DoE) que la production des Etats-Unis est proche de 9,2 mbj, ce qui fait beaucoup de pétrole sur le marché", a ajouté M. McGillian.
Le niveau élevé de l'offre a largement contribué à faire chuter le marché lors de la seconde moitié de 2014, et à faire avorter toute tentative de rebond l'année suivante.
Dans ce contexte, l'annonce vendredi d'une nouvelle nette baisse du nombre de puits en activité aux Etats-Unis est passée presque inaperçue, ce décompte ayant décliné de 10 unités la semaine dernière.
(c) AFP