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Le pétrole baisse, lesté par le maintien du niveau de production de l'Opep

prix du petrole LondresLondres: Les cours du pétrole baissaient vendredi en fin d'échanges européens, lesté par l'inaction de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) malgré un contexte de prix bas et d'offre surabondante.
Vers 17H15 GMT (18H15 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 43,24 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 60 cents par rapport à la clôture de jeudi.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance perdait 1,04 dollar à 40,04 dollars. Vers 14H05 GMT, le prix du WTI est tombé à 39,60 dollars, son niveau le plus faible en deux semaines.

Les cours de l'or noir ont passé l'essentiel de la séance en petite hausse, soutenus par des espoirs de voir les membres de l'Opep réunis à Vienne trouver une solution aux prix bas du pétrole et à l'offre surabondante qui inonde le marché.

Mais la réunion semestrielle du cartel s'est soldée vendredi sur une décision de maintien à son niveau actuel de la production de pétrole, sans toutefois annoncer de chiffre, contrairement à son habitude.

La production des pays du cartel, qui pompent plus d'un tiers du pétrole mondial, dépasse actuellement son objectif théorique de 30 millions de barils par jour (mbj).

Avant la fin même de cette réunion, les prix étaient repartis à la baisse, lestés par des informations de presse faisant état d'une hausse de cet objectif à 31,5 mbj, le niveau estimé de la production effective actuelle de l'Opep, notaient des analystes.

Si nous pensions que l'Opec va parvenir à maintenir sa production à son niveau actuel de 31,5 mbj, alors cela soutiendrait les prix car cela impliquerait que quelqu'un au sein de l'Opep réduirait sa production pour faire de la place pour l'Iran (dont la production devrait revenir dans ce total dès la levée des sanctions internationales, ndlr), commentait Torbjorn Kjus, analyste chez DNB Markets.

Mais nous pensons plutôt que la production va croître à environ 32,2 mbj, avec l'afflux des productions de l'Iran et de la Libye, maintenant ainsi le marché en situation de surabondance d'offre et pesant sur les cours, estimait M. Kjus.



(c) AFP

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