Le pétrole se reprend un peu mais la prudence reste de mise avant l'Opep
Vers 17H00 GMT (18H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 43,66 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 1,17 dollar par rapport à la clôture de mercredi. Le cours du Brent est tombé mercredi vers 19H10 GMT à 42,43 dollars, son niveau le plus faible depuis fin août.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance prenait 79 cents à 40,73 dollars. Le prix du baril de WTI avait fini mercredi sous 40 dollars pour la première fois depuis fin août (à 39,94 dollars).
La plupart des observateurs s'attendent en effet à ce que le cartel, qui contribue largement à la déprime des cours en s'abstenant d'abaisser ses objectifs de production et en les dépassant nettement dans les faits, s'en tienne à sa stratégie actuelle, portée par l'Arabie saoudite, consistant à inonder le marché d'or noir pour contrer l'essor du pétrole de schiste américain et préserver ses parts de marché.
Même si pour les analystes de Commerzbank, la faiblesse actuelle des cours pourrait pousser les membres de l'Opep à agir d'une manière ou une autre vendredi.
En attendant, le marché était ballotté au gré de spéculations et de propos des ministres des pays membres de l'Opep à leur arrivée à Vienne.
Il semblerait que la plupart des membres de l'Opep est prête à donner son accord sur une baisse de la production (du cartel), le seul problème est qu'aucun d'eux ne parle que sa propre production mais plus de celle de l'Arabie saoudite (le chef de file de l'Opep) ou d'autres états du Golfe, relevait-on chez Commerzbank.
Pour sa part, l'Iran n'est pas prêt à accepter des discussions remettant en cause son droit d'augmenter sa production de pétrole, malgré la chute actuelle des cours du brut, a déclaré jeudi le ministre iranien du Pétrole Bijan Namdar Zanganeh à son arrivée dans la capitale autrichienne.
(c) AFP