Le pétrole repasse au-dessus des 40 dollars à New York avant l'Opep
Vers 14H20 GMT, le cours du baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en janvier gagnait 55 cents à 40,49 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
Mercredi, le contrat de référence du WTI avait lâché plus de 4% et fini sous le seuil de 40 dollars pour la première fois depuis la fin août, les investisseurs étant notamment déprimés par les chiffres du ministère américain de l'Energie (DoE) qui ont montré une hausse hebdomadaire à la fois des stocks de brut, d'essence et de produits distillés, ainsi qu'une nouvelle augmentation de la production nationale, autant de statistiques confirmant que rien ne semble pouvoir réduire les excédents qui plombent le marché.
On ne croit pas beaucoup à ce que l'Opep puisse prendre des mesures, mais quand le WTI passe sous les 40 dollars, il faut que le marché voie des signes de problèmes du côté de l'économie et de la demande, ou qu'il se confirme que la production (mondiale) ne va pas être réduite, pour que les gens aient envie de baisser encore, a dit M. McGillian.
Il a cependant souligné qu'il ne fallait pas prendre toutes les déclarations circulant à ce stade pour argent comptant tant il peut s'agir de simples éléments de négociation.
De son côté, le ministre iranien du Pétrole Bijan Namdar Zanganeh a déclaré jeudi à son arrivée à Vienne que l'Iran avait le droit d'augmenter sa production pétrolière après la levée des sanctions occidentales, et que personne ne peut [le] limiter dans cette voie.
Il semblerait que la plupart des membres de l'Opep soient prêts à donner leur accord à une baisse de la production, le seul problème est qu'aucun d'eux ne parle que sa propre production, mais plus celle de l'Arabie saoudite ou d'autres Etats du Golfe, relevait-on chez Commerzbank.
M. McGillian a souligné que si la réunion se solde sans annonce d'une réduction de la production, il est assez clair que le marché devrait se trouver encore sous pression.
(c) AFP