USA: les stocks de brut et la production montent encore
Lors de la semaine achevée le 27 novembre, les réserves commerciales de brut ont progressé de 1,2 million de barils pour atteindre 489,4 millions de barils, alors que les experts interrogés par l'agence Bloomberg avaient tablé sur une baisse de 800.000 barils.
En revanche, l'association professionnelle American Petroleum Institute (API) avait indiqué mardi soir qu'elle estimait la hausse des stocks à 1,6 million de barils.
Avec une hausse de juste 100.000 barils, les réserves d'essence sont restées en deçà des attentes des analystes de Bloomberg, qui tablaient sur une hausse de 1,55 million de barils, et de l'API, qui avait prédit une progression de 900.000 barils.
Elles sont en hausse de 4% par rapport à la même période de 2014, et bien au-dessus de la limite supérieure de la fourchette moyenne en cette époque de l'année.
Mais les stocks de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) ont surpris par une hausse de 3,1 millions de barils, alors que les experts de Bloomberg prévoyaient une progression de seulement 500.000 barils. L'API avait compté sur une avancée de 2,7 millions de barils.
Ils progressent de 24,3% par rapport à la même époque en 2014, et restent dans la moitié supérieure de la fourchette moyenne pour cette période de l'année.
- La production repart en hausse
Très surveillée par les analystes, la production américaine a recommencé à augmenter, à raison de 37.000 barils par jour (b/j), pour atteindre à 9,202 mbj.
Toutes catégories confondues, les stocks pétroliers américains ont monté de 1,8 millions de barils.
Du côté de la demande, sur les quatre dernières semaines, les États-Unis ont consommé en moyenne 19,6 mbj de produits pétroliers, soit 1,6% de moins qu'à la même époque en 2014.
Durant la même période, la demande de produits distillés a reculé de 0,9% et celle d'essence de 0,6%, dans les deux cas sur un an.
Les raffineries américaines ont encore accéléré la cadence, fonctionnant à 94,5% de leurs capacités contre 92,0% la semaine précédente.
Vers 16H00 GMT, le cours du baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en janvier accentuait légèrement sa baisse, perdant 82 cents à 41,03 dollars.
(c) AFP