Pétrole: les appels à réduire l'offre à l'étude par l'Opep
"Ces appels (...) sont à l'étude. Les pays membres vont soumettre leurs doléances à la prochaine réunion" ministérielle de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), a déclaré M. Ali Al-Omair aux journalistes.
Des membres du cartel, dont le Venezuela et l'Algérie, ont réclamé à plusieurs reprises une baisse de la production pour pousser les prix à la hausse.
Mais l'Arabie saoudite et d'autres monarchies du Golfe, influentes au sein de l'Opep, ont rejeté jusqu'ici toute réduction, qui n'engage pas les autres producteurs non-membres du cartel.
Interrogé sur une demande de l'Iran de rétablir le système des quotas au sein de l'Opep, M. Omair a répondu que "le Koweït se conformera à toute décision que prendra l'organisation".
L'Opep avait abandonné il y a quatre ans le système des quotas, qu'elle a remplacé par un plafond de production de 30 millions de barils par jour (mbj) pour l'ensemble de ses membres.
Le ministre koweïtien espère que la prochaine réunion de l'Opep aura des résultats positifs pour la stabilité du marché.
Les prix du brut ont baissé de 60% depuis la mi-2014, affectant les finances des 12 membres de l'Opep dont l'économie dépend largement des recette pétrolières.
Vendredi, dernier jour ouvrable de la semaine, les cours du pétrole ont baissé, dans une ambiance de plus en plus fébrile à une semaine de la réunion de l'Opep.
Le cours du baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en janvier a perdu 1,27 dollar à 41,71 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex). A Londres, le prix du contrat pour janvier du baril de Brent, référence européenne du brut, perdait 58 cents à 44,88 dollars.
(c) AFP