L'Iran espère 25 Mds USD d'investissements dans le pétrole et le gaz
Mon estimation est que si nous attirons 25 milliards (de dollars) d'investissements étrangers à travers les contrats IPC (Iran petroleum contrat), ce sera un succès, a déclaré Bijan Namdar Zanganeh lors d'une conférence internationale.
Des représentants de 152 compagnies étrangères, notamment Shell (Anglo-néerlandaise), Total (France), Eni (Italie), Petronas (Malaisie), Lukeoil (Russie) et CNPC (Chine), sont à Téhéran dans le cadre de cette conférence, ainsi que 183 compagnies iraniennes.
Le nouveau contrat-type, qui sera également présenté à Londres les 22 et 24 février, va permettre aux société étrangères d'être partie prenante dans la phase de production et non plus seulement dans celle d'exploration.
Dans l'ancien système, appelé Buy-Back, une compagnie étrangère développait un champ pétrolier ou gazier mais cédait la place à une société iranienne pour la phase de production. Elle était ensuite remboursée par la production de ce champ.
Dans le nouveau système, la compagnie étrangère doit avoir un partenaire iranien à hauteur de 51% dans une joint-venture.
Durant la phase d'exploration, la compagnie étrangère effectue les investissements et au moins 51% des équipements et des employés doivent être iraniens. Durant la phase de production, la compagnie étrangère reste associée à la compagnie locales mais plus de 90% des équipements et des employés doivent être iraniens. Elle s'engage aussi à faire du transfert de technologie au partenaire local.
La production pétrolière de l'Iran est actuellement de 2,8 millions de barils par jour (mbj) et, si les sanctions sont levées comme prévues en janvier, sa capacité devrait augmenter de 1 mbj d'ici à fin 2016. Le pays exporte actuellement environ 1 mbj de pétrole brut.
L'Iran, qui possède par ailleurs les deuxièmes réserves mondiales de gaz, extrait 600 millions de m3 de gaz par jour presque en totalité pour sa consommation intérieure.
L'accord conclu le 14 juillet entre l'Iran et six grandes puissances prévoit de limiter le programme nucléaire civil iranien en échange d'une levée progressive des sanctions internationales imposées à son économie depuis 2006.
(c) AFP