USA: les stocks de brut hebdomadaires montent comme prévu
Lors de la semaine achevée le 20 novembre, les réserves commerciales de brut ont progressé d'un million de barils pour atteindre 488,2 millions de barils, comme s'y attendaient les experts interrogés par l'agence Bloomberg.
Les réserves de brut restent "proches de niveaux pas vus à cette période de l'année depuis au moins 80 ans", a encore une fois souligné le DoE. Elles enregistrent une progression de 27,5% par rapport à la même période de l'an dernier.
En revanche, avec une hausse de 2,5 millions de barils, les réserves d'essence ont nettement dépassé les attentes des analystes de Bloomberg, qui tablaient sur une hausse de 950.000 barils, et de l'API qui avait annoncé une progression de 1,4 million de barils.
Elles sont en hausse de 5,0% par rapport à la même période de 2014, et bien au-dessus de la limite supérieure de la fourchette moyenne en cette époque de l'année.
Ils progressent de 24,9% par rapport à la même époque en 2014, et passent dans la moitié supérieure de la fourchette moyenne pour cette période de l'année.
- Nette hausse à Cushing
Très surveillée par les analystes, la production américaine a un peu baissé, reculant de 17.000 barils par jour (b/j) à 9,165 mbj.
Egalement suivies de près par les courtiers, les réserves du terminal pétrolier de Cushing (Oklahoma, sud), qui servent de référence au pétrole échangé à New York, le WTI, ont augmenté de 1,7 million de barils, à 58,6 millions.
Toutes catégories confondues, les stocks pétroliers américains ont monté de 2,1 millions de barils.
Du côté de la demande, sur les quatre dernières semaines, les États-Unis ont consommé en moyenne 19,5 mbj de produits pétroliers, soit 1,8% de moins qu'à la même époque en 2014.
Durant la même période, la demande de produits distillés a progressé de 2,1% et celle d'essence a reculé de 0,2%, dans les deux cas sur un an.
Les raffineries américaines ont encore accéléré la cadence, fonctionnant à 92,0% de leurs capacités contre 90,3% la semaine précédente.
Dans l'ensemble, ces chiffres sont "modérément défavorables", a résumé Tim Evans de Citi, qui avait auparavant prévenu que les marchés américains n'y accorderaient pas une attention démesurée à la veille d'un jour férié pour Thanksgiving.
Vers 16h00 GMT, le cours du baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en janvier ralentissait néanmoins sa baisse, perdant 36 cents à 42,51 dollars.
(c) AFP