Le pétrole ouvre en baisse à New York, le marché centré sur l'Opep
Vers 14H05 GMT, le cours du baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en janvier, dont c'était le premier jour comme contrat de référence, perdait 57 cents à 41,33 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
Néanmoins, ce prix est plus élevé que celui auquel le précédent contrat avait achevé la semaine dernière, à moins de 41 dollars, d'autant que le marché s'est nettement redressé lundi en début de séance, par rapport aux échanges électroniques d'avant l'ouverture.
L'Arabie saoudite a exprimé sa volonté de coopération et cela relance vraiment le marché, a mis en avant Carl Larry, de Frost & Sullivan.
L'Arabie saoudite, membre dominant de l'Opep, s'est dit prête à coopérer avec les autres producteurs, y compris hors du cartel, pour garantir la stabilité des prix, qui n'arrivent pas à se remettre de leur effondrement d'il y a un an et se trouvent depuis le début du mois proches de leurs plus bas niveaux depuis six ans et demi.
Je ne sais pas s'ils veulent vraiment coopérer (mais) ils vont être obligés de faire quelque chose, vu le poids de plus en plus lourd que fait peser le bas niveau du marché pétrolier sur le budget saoudien, a estimé M. Larry.
Les investisseurs sont particulièrement attentifs à toute déclaration de Ryad et d'autres grands producteurs du cartel, à l'approche de la réunion semestrielle de l'Opep, le 4 décembre.Vu la faiblesse persistante des cours, la pression s'accroît sur l'Opep, notamment pour relever son plafond de production, actuellement fixé à 30 millions de barils par jour (mbj), ont rapporté les experts de Commerzbank.
Dans la perspective de cette réunion, l'Iran et le Venezuela essayent de faire pression sur les autres pays membres de l'Opep, afin que les prix ne tombent pas plus bas, ont-ils précisé, soulignant que Téhéran avait réitéré son intention de relever sa production dans le sillage de la levée des sanctions occidentales à son encontre.
(c) AFP