Le pétrole mitigé dans un marché attentiste
Vers 17H25 GMT (18H25 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 44,64 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 46 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Alors que les cours du Brent rebondissaient, ceux du WTI perdaient du terrain dans une séance particulièrement volatile, faute de nouveau facteur déterminant pour orienter durablement les cours dans une direction ou une autre.
"Les prix du brut continuent d'apparaître faibles avec un WTI proche des 40 dollars le baril alors que l'excès d'offre freine toujours les cours, les poussant vers leur troisième semaine successive de déclin", commentait Michael Hewson, analyste chez CMC Markets.
Mais pour John Kilduff, analyste chez Again Capital, les cours du pétrole pouvaient toutefois trouver un soutien temporaire dans le regain de la demande observé actuellement, notamment pour l'essence, et dans les craintes liées à l'approvisionnement au Moyen-Orient.
"Nous ne pouvons pas assister à toutes ces activités militaires et terroristes dans et autour de la Syrie et de l'Irak sans nous inquiéter pour les infrastructures pétrolières", observait l'analyste.
Dans ce contexte, les investisseurs guettaient désormais le décompte hebdomadaire du groupe privé Baker Hughes sur le nombre de puits actifs aux États-Unis, prévu peu avant la clôture new-yorkaise.
"Le nombre de puits actifs a constamment baissé ces derniers temps alors que les prix du pétrole restent toujours déprimés", observait pour sa part Fawad Razaqzada, analyste chez Forex.
"Jusqu'à présent, les investisseurs cherchant des positions à court terme ont peu réagi à ces réductions (des puits en activité) mais cela signale fondamentalement que le marché va se resserrer en 2016. Aussi le pétrole pourrait-il être vraiment proche d'un plancher", ajoutait l'analyste.
(c) AFP