Arctique: Statoil se retire d'Alaska dans le sillage de Shell
La raison principale de notre décision (de retrait) d'Alaska, ce sont les résultats de la prospection dans le bloc voisin exploré par Shell, a déclaré à l'AFP le porte-parole de Statoil, Knut Rostad.
Après de multiples déboires et malgré les 7 milliards de dollars engloutis, la compagnie anglo-néerlandaise avait annoncé fin septembre l'arrêt de ses forages controversés au large de l'Alaska, après une première série d'explorations jugée décevante.
Statoil possède 16 licences d'exploration en mer des Tchouktches, ainsi que des parts dans 50 autres où l'américain ConocoPhillips est l'opérateur.
Ces actifs avaient été acquis en 2008 pour 75 millions de dollars, a précisé M. Rostad.
Hostiles à l'exploitation d'hydrocarbures dans l'Arctique, les défenseurs de l'environnement se sont félicités du retrait de Statoil et l'ont appelé à faire de même en mer de Barents.
En octobre, l'administration américaine avait rejeté les demandes de Shell et Statoil qui réclamaient une extension de dix ans de leurs concessions. Celles-ci doivent expirer en 2017 dans la mer de Beaufort et en 2020 dans celle des Tchouktches.
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STATOIL
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(c) AFP