Le pétrole tente un rebond après ses lourdes pertes de la veille
Vers 11H30 GMT (12H30 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre, dont c'est le dernier jour de cotation, valait 44,70 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 64 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance prenait 30 cents à 42,05 dollars.
Une nouvelle hausse des stocks américains de brut, conjuguée à des déclarations de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) selon lesquelles le surplus de pétrole est à son plus haut niveau depuis au moins dix ans, ont de nouveau mis en lumière le déséquilibre persistant du marché, étouffé par une surabondance d'offre.
Le mélange d'une surabondance excessive d'offre sur les marchés et d'une faible demande pour le WTI continue de réprimer toute hausse des prix, notait Lukman Otunuga, analyste chez FXTM.
Les stocks de brut ont augmenté de plus de quatre millions de barils la semaine dernière aux États-Unis, ce qui les ramène à moins de cinq millions de leur record, et la production a de nouveau monté, selon des chiffres publiés par le Département américain de l'Énergie (DoE).
Le surplus d'or noir entraîne également une hausse des stocks en dehors des États-Unis, relevaient les analystes de Commerzbank.
L'Agence internationale de l'énergie (AIE), bras énergétique de l'OCDE, a ainsi prévenu vendredi que l'augmentation des stocks de pétrole à un niveau record dans les pays de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) devrait accroître la pression sur un marché pétrolier déjà lesté par une offre excédentaire.
La réunion de l'Opep prévue en décembre pourrait apporter quelque éclairage sur la façon dont l'organisation prévoit de s'attaquer à l'excès d'offre mondiale, mais il reste improbable que des réductions de production soient mises en place cette année, ajoutait Lukman Otunuga.
(c) AFP