Hausse plus forte que prévu des stocks de pétrole brut aux USA
Lors de la semaine achevée le 6 novembre, les réserves commerciales de brut ont progressé de 4,2 millions de barils pour atteindre 487,0 millions de barils, alors que les experts interrogés par l'agence Bloomberg ne s'attendaient qu'à une hausse de 1,3 million.
Les réserves de brut restent "proches de niveaux pas vus à cette période de l'année depuis au moins 80 ans", a encore une fois souligné le DoE. Elles enregistrent une progression de 28,7% par rapport à la même période de l'an dernier.
Habituellement publiées le mercredi, les statistiques du DoE avaient été repoussées à jeudi à cause d'un jour en partie férié le 11 novembre.
Les réserves d'essence ont, de leur côté, baissé de 2,1 millions de barils, soit plus que le déclin d'un million annoncé par les analystes de Bloomberg, mais moins que le recul de 3,2 millions prévu par l'API.
Elles sont tout de même en hausse de 4,8% par rapport à la même période de 2014, et bien au-dessus de la limite supérieure de la fourchette moyenne en cette époque de l'année.
Les stocks de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) ont avancé de 400.000 barils, alors que les experts de Bloomberg s'attendaient à une baisse d'un million et l'API à un recul de 500.000.
Ils progressent de 20,8% par rapport à la même époque en 2014, mais restent au milieu de la fourchette moyenne pour cette période de l'année.
- Bond à Cushing
Très surveillée par les analystes, la production américaine a encore progressé, à hauteur de 25.000 barils par jour, pour s'établir à 9,185 millions de barils par jour (mbj).
Toutes catégories confondues, les stocks pétroliers américains ont monté de 2,6 millions de barils.
Durant la même période, la demande de produits distillés a progressé de 8,3% sur un an, et celle d'essence a avancé de 3,4%.
Les raffineries américaines, qui sortent de leur saison de maintenance, ont encore accéléré la cadence, fonctionnant à 89,5% de leurs capacités contre 88,7% la semaine précédente.
Vers 16h20 GMT, le cours du baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en décembre se maintenait en baisse, comme avant le rapport du DoE, cédant 89 cents à 42,04 dollars.
(c) AFP