Le pétrole ouvre en baisse à New York, déprimé par la surabondance
Vers 14H05 GMT, le cours du baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en décembre perdait 45 cents à 43,76 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
Comme souvent en milieu de semaine, l'attention des investisseurs se porte sur les Etats-Unis, où le gouverment publiera jeudi ses chiffres hebdomadaires sur l'offre. Habituellement publiés le mercredi, ils sont repoussés à cause d'un jour en partie férié pour le 11 novembre.
Pour le moment, la fédération professionnelle American Petroleum Institute a publié ses propres estimations sur le sujet et elles ont "de nouveau confirmé" que "l'offre reste considérablement excessive à court terme", ont rapporté les experts de Commerzbank.
A l'international, le marché n'obtient guère plus de soutien de l'attitude affichée par l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), qui contribue à la déprime des cours en s'abstenant depuis un an d'abaisser ses quotas de production.
"L'Opep va relever ses quotas le mois prochain", lors de sa prochaine réunion trimestrielle, a estimé M. Williams. "Si l'on regarde son comportement, les pays du Golfe conservent une activité sans précédent (...) tandis que l'Algérie et l'Angola sont en train de monter en régime."
"On ne fait pas ce genre de choses si l'on s'attend à ce que l'Opep impose des quotas à tout le monde pour abaisser la production ", a-t-il conclu.
(c) AFP