USA: hausse légèrement plus forte que prévu des stocks de brut au 30/10
Lors de la semaine achevée le 30 octobre, les réserves commerciales de brut ont progressé de 2,8 millions de barils pour atteindre 482,8 millions de barils, alors que les experts interrogés par l'agence Bloomberg s'attendaient à une hausse de 2,5 millions.
Les réserves de brut restent "proches de niveaux pas vus à cette période de l'année depuis au moins 80 ans", a encore une fois souligné le DoE. Elles enregistrent une progression de 27% par rapport à la même période de l'an dernier.
Les réserves d'essence ont, de leur côté, baissé de 3,3 millions de barils, bien plus que ne l'attendaient les analystes de Bloomberg (-1,25), et un peu plus que ne l'attendait l'API (-3 millions).
Elles sont malgré tout en hausse de 6,7% par rapport à la même période de 2014, et restent au-dessus de la limite supérieure de la fourchette moyenne en cette époque de l'année.
Ils progressent de 17,6% par rapport à la même époque en 2014, et restent au milieu de la fourchette moyenne pour cette période de l'année.
- Production en hausse
Très surveillée par les analystes, la production américaine a encore progressé, à hauteur de 48.000 barils par jour, pour s'établir à 9,160 millions de barils par jour (mbj).
Egalement suivies de près par les courtiers, les réserves du terminal pétrolier de Cushing (Oklahoma, sud), qui servent de référence au pétrole échangé à New York, le WTI, ont reflué de 200.000 barils, à 53,1 millions, un peu moins que ne l'avait prévu l'API (-500.000).
Toutes catégories confondues, les stocks pétroliers américains ont baissé de 2,3 millions de barils.
Du côté de la demande, sur les quatre dernières semaines, les États-Unis ont consommé en moyenne 19,7 mbj de produits pétroliers, soit 1,1% de plus qu'à la même époque en 2014.
Durant la même période, la demande de produits distillés a progressé de 8,9% sur un an, et celle d'essence a avancé de 2,5%.
Les raffineries américaines ont encore accéléré la cadence, fonctionnant à 88,7% de leurs capacités contre 87,6% la semaine précédente.
Vers 16h00 GMT, le cours du baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en décembre amplifiait un peu son repli, cédant 83 cents à 47,03 dollars.
(c) AFP