Le pétrole ouvre en hausse, à New York, optimisme à la veille des stocks
Vers 14H10 GMT, le cours du baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en décembre gagnait 97 cents à 47,11 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
Pour M. Yawger, ce ralentissement de l'accroissement des réserves serait favorisé par la remise en service de raffineries mises au pas par des opérations de maintenance, qui désormais se mettent à produire notamment du fioul de chauffage alors que les températures commencent à fraîchir aux Etats-Unis.
Les chiffres du ministère américain de l'Energie (DoE) sont attendus mercredi, et doivent être précédés mardi soir, après la clôture des échanges, par une estimation fournie par l'association professionnelle API.
Une augmentation des stocks serait la sixième d'affilée, après le déclin observé traditionnellement durant les mois d'été, correspondant à la forte demande en essence favorisé par les déplacements automobiles estivaux.
La hausse des cours à l'ouverture de mardi leur permettait de rattraper largement le terrain qui avait été perdu la veille, sous l'effet de considérations mondiales sur la persistance du décalage entre l'offre surabondante et la demande.
Selon ce dernier, la perspective d'une faible demande chinoise et une production russe record ont également pesé sur les cours du pétrole.
L'annonce en début de semaine que l'activité manufacturière en Chine a continué de se contracter fortement en octobre, quoique à un rythme moins prononcé que les mois précédents, était en effet jugée de mauvais augure pour la santé de la deuxième économie mondiale et du premier consommateur d'énergie au monde.
De même, aux États-Unis, l'activité manufacturière s'est un peu ralentie, même si elle est restée proche des attentes.
Les données relatives à l'activité économique dans le secteur manufacturier publiées lundi en Chine et celles des États-Unis témoignent d'une croissance seulement modérée de la demande de pétrole chez ces deux pays, qui sont des consommateurs de brut de premier plan, soulignaient pour leur part les analystes de Commerzbank.
(c) AFP