Le pétrole hésite après une envolée inattendue
Le cours du baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en décembre a gagné 12 cents à 46,06 dollars, au lendemain d'un envol de plus de 6% sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre a cédé 25 cents à 48,80 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE).
Pour lui, la forte hausse enregistrée mercredi était un peu surprenante au vu des chiffres sur les stocks de brut publiés par le ministère de l'Energie.
Ces chiffres ont révélé un nouvelle hausse des stocks de brut, légèrement inférieure aux attentes, assortie toutefois d'un recul des réserves d'essence et de produits distillés.
Cela montre que la demande en essence et en diesel est très forte, ce qui est positif, selon M. Kilduff.
En outre la Réserve fédérale a semblé à beaucoup d'observateurs faire preuve d'optimisme en modulant un peu son analyse économique, d'où elle a retiré la référence à l'impact du ralentissement mondial sur l'économie américaine.
La Fed semble voir quelque chose (de positif) dans l'économie, ce qui voudrait dire plus de demande à venir, a estimé M. Kilduff.
En voyant le genre d'envolée qu'on a eu, on se dit que c'est sûrement plus dû à des données (macro) économiques qu'aux données fondamentales du marché, a-t-il dit.
De fait, mis à part l'arrière plan macroéconomique et financier, nous pensons que la poursuite des excédents reste le problème principal, dans lequel s'inscrit le haut niveau de la production russe annoncé aujourd'hui, a commenté Tim Evans, chez Citi, évoquant également le haut niveau de la production des pays de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et l'arrivée prévue de barils supplémentaires venus d'Iran.
Il est difficile de voir les prix se maintenir à ce niveau, jugeait également M. Kilduff.
(c) AFP