USA: Hausse un peu inférieure aux attentes des stocks de brut au 23/10
Lors de la semaine achevée le 23 octobre, les réserves commerciales de brut ont progressé de 3,4 millions de barils pour atteindre 480 millions de barils, alors que les experts interrogés par l'agence Bloomberg s'attendaient à une hausse de 3,750 millions.
L'association professionnelle American Petroleum Institute (API) avait tablé mardi soir sur une augmentation plus importante de 4,1 millions de barils.
Les réserves d'essence ont, de leur côté, baissé de 1,1 million de barils, un chiffre très proche de celui des analystes de Bloomberg (-1,05 million) alors que l'API attendait un reflux plus important de 2,6 millions de barils.
Elles sont en hausse de 7,6% par rapport à la même période de 2014, et restent au-dessus de la limite supérieure de la fourchette moyenne en cette époque de l'année.
Les stocks de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) ont reflué de 3 millions de barils, nettement plus que ne le prévoyaient les experts de Bloomberg (-1,75 million) et l'API (-700.000 barils).
Ils progressent tout de même de 18% par rapport à la même époque en 2014, et restent au milieu de la fourchette moyenne pour cette période de l'année.
- Production en légère baisse
Très surveillée par les analystes, la production américaine a progressé de 16.000 barils par jour, à 9,112 millions de barils par jour (mbj).
Egalement suivies de près par les courtiers, les réserves du terminal pétrolier de Cushing (Oklahoma, sud), qui servent de référence au pétrole échangé à New York, le WTI, ont reflué de juste 800.000 barils, à 53,3 millions, ce qui est très proche de l'estimation de l'API (-700.000).
Toutes catégories confondues, les stocks pétroliers américains ont baissé de 3,7 millions de barils.
Du côté de la demande, sur les quatre dernières semaines, les États-Unis ont consommé en moyenne 19,5 mbj de produits pétroliers, soit 1% de plus qu'à la même époque en 2014.
Durant la même période, la demande de produits distillés a progressé de 10% sur un an, et celle d'essence a avancé de 3,4%.
Les raffineries américaines ont accéléré la cadence, fonctionnant à 87,6% de leurs capacités contre 86,4% la semaine précédente.
Vers 15h00 GMT, le cours du baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en décembre était en forte hausse, bondissant de 2,69 dollars à 45,89 dollars.
(c) AFP