Le pétrole se stabilise, sous l'effet de prises de bénéfices
Vers 16H30 GMT (18H30 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre valait 47,94 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 9 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Les cours du Brent et de WTI reprenaient quelques couleurs jeudi, bénéficiant notamment de la bonne forme des marchés boursiers, tout en restant sous la pression d'un excès d'offre, confirmé mercredi par la nouvelle augmentation des réserves de pétrole brut aux États-Unis.
"Le brut est parvenu à se hisser en territoire positif sous l'effet du retour d'une tendance à la prise de risque sur les marchés actions, mais les gains sont restés limités par les craintes d'une surabondance d'offre après l'augmentation étonnamment forte mercredi des stocks américains de brut", notait Jasper Lawler, analyste chez CMC Markets.
La surabondance d'or noir qui pèse sur les cours depuis juin 2014 ne paraît guère susceptible en effet de se résorber à moyen terme, les dernières statistiques du ministère américain de l'Énergie (DoE) ayant montré une nouvelle augmentation des stocks de brut aux États-Unis la semaine dernière.
"Le fait que la BCE ait clairement laissé la porte ouverte à un renforcement du Quantitative Easing (QE, son programme d'assouplissement quantitatif) a été accueilli favorablement par les investisseurs qui espèrent ainsi une amélioration de la croissance mondiale et, par ricochet, une hausse de la demande de pétrole", poursuivait-il.
"A ce stade cependant, il n'y a aucune raison concrète pour que les investisseurs, qui sont dans une dynamique haussière, fassent machine arrière, du moins pas de façon significative", précisait de son côté Fawad Razaqzada chez Forex.
(c) AFP