New York: Les cours du pétrole ont une nouvelle fois baissé mardi à New York, le marché s'attendant à découvrir une nette augmentation des stocks de brut aux Etats-Unis dans les chiffres officiels devant être publiés mercredi.Le cours du baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en novembre, dont c'était le dernier jour de cotation, a perdu 34 cents à 45,55 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
A Londres en revanche, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre a gagné 10 cents à 48,71 dollars le baril sur l'Intercontinental Exchange (ICE).
"On attend le rapport du ministère de l'Energie (DoE) sur les stocks demain, et on s'attend à une nette augmentation", a expliqué Robert Yawger, chez Mizuho Securities. Il table sur une augmentation de 3 à 4 millions de barils des réserves de pétrole brut, sans exclure qu'elle puisse atteindre jusqu'à 7 millions comme la semaine dernière.
Une première estimation devait être donnée mardi après la clôture par l'association professionnelle API.
M. Yawger a toutefois estimé que la hausse des stocks pourrait s'accompagner d'un nouveau repli de la production américaine, "ce qui apporterait un peu soutien aux cours" et contribuerait à expliquer la modération de leur recul de mardi.
Par ailleurs les investisseurs tentaient également d'anticiper l'issue d'une réunion technique entre membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et pays hors-Opep, prévue mercredi à Vienne.
"En théorie il y a une petite chance qu'ils puissent avancer vers un effort pour limiter la production afin de soutenir les prix, mais nous pensons qu'ils échangeront surtout leurs données sur le marché", a fait valoir Tim Evans, chez Citi.
"Bien qu'il y ait une faible chance de voir actée une quelconque mesure concrète pour réduire l'abondance de l'offre pétrolière, la vague perspective d'un consensus minimal devrait au moins décourager les acteurs du marché de parier sur une poursuite de la baisse des prix", estimaient de leur côté les analystes de Commerzbank.
Du côté de la demande, Matt Smith, chez ClipperData, a expliqué que les températures restaient généralement plutôt clémentes pour la saison aux Etats-Unis, ce qui fait que la demande en fioul de chauffage tarde à prendre le relais de la demande en essence qui accompagne traditionnellement l'été.
Londres: Le géant pétrolier britannique BP a annoncé jeudi un investissement groupé de sept milliards de dollars pour démultiplier les ressources gazières...
New York: Si le groupe de producteurs OPEP+ ne réduit pas davantage sa production, le prix moyen du pétrole pourrait tomber à 60 dollars le baril en 2025 en raison de la réduction de la demande et de l'augmentation de l'offre des pays non membres de l'OPEP, a déclaré Citi dans une note publiée mercredi.
Paris: La major américaine de l'énergie Exxon Mobil a déclaré qu'elle allait acquérir Pioneer Natural Resources dans le cadre d'une opération évaluée à 59,5 milliards de dollars, afin de plus que doubler sa présence dans le bassin permien, la plus grande zone de schiste des États-Unis. Une fois l'opération réalisée, il s'agirait de la plus importante acquisition d'Exxon depuis celle de Mobil en 1998, qui s'élevait à 81 milliards de dollars. Voici les principales opérations réalisées dans le secteur mondial du pétrole et du gaz depuis les années 2000.
Dans le cadre de l'invasion de l'Ukraine par la Russie le prix du pétrole, corrigé de l'inflation, a atteint son plus haut niveau depuis sept ans. La Russie est l'un des plus grands producteurs de pétrole brut au monde, et de nombreux pays ont annoncé une interdiction des importations de pétrole russe dans le cadre de la guerre. Cela a entraîné des incertitudes en matière d'approvisionnement et, par conséquent, une hausse des prix. Comment la hausse des prix se compare-t-elle aux événements politiques et économiques précédents ? Examinons les prix historiques...