Le pétrole hésite dans un marché attentiste avant les stocks américains
Vers 16H30 GMT (18H30 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre valait 48,42 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en repli de 19 cents par rapport à la clôture de mardi.
"Les cours du brut sont brièvement repassés dans le vert, les investisseurs ayant probablement engrangé quelques profits sur leurs positions baissières, avant que les prix ne se replient à nouveau", notait Fawad Razaqzada chez Forex.com.
Selon l'analyste, l'indécision du marché suggère une position attentiste des investisseurs, faute de nouvelles impulsions pouvant orienter les cours depuis les chiffres décevants de la croissance économique chinoise publiés lundi.
Le marché semblait par ailleurs préoccupé par la publication mercredi des stocks de brut aux États-Unis, reflet de l'état de l'offre et de la demande du plus gros consommateur de pétrole au monde, faisant passer au second plan une réunion de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) prévue à Vienne le même jour.
"La réunion technique mercredi des représentants de l'Opep avec les représentants des pays producteurs de pétrole non membres du cartel ne devrait pas générer beaucoup de volatilité, à moins évidemment que quelque chose d'inattendu soit annoncé", poursuivait Fawad Razaqzada.
"Bien qu'il y ait une faible chance de voir actée une quelconque mesure concrète pour réduire l'abondance de l'offre pétrolière, la vague perspective d'un consensus minimal devrait au moins décourager les acteurs du marché de parier sur une poursuite de la baisse des prix", estimait-on chez Commerzbank.
Pour Fawad Razaqzada, "l'attention sera plutôt focalisée sur le rapport hebdomadaire des stocks américains de brut mercredi ainsi que sur les statistiques concernant les puits de forage américains vendredi".
Néanmoins, selon les analystes de Commerzbank, une nouvelle augmentation brutale des stocks de brut, comme celle de la semaine précédente, ne devrait plus décontenancer les investisseurs dans la mesure où elle s'explique notamment par la saison de maintenance des raffineries.
(c) AFP