Le pétrole en léger repli après des indicateurs chinois moroses
Vers 11H30 GMT (12H30 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre valait 49,75 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 71 cents par rapport à la clôture de vendredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en novembre perdait 49 cents à 46,77 dollars.
Les prix du pétrole débutent la semaine dans le rouge, sur fond de données économiques chinoises faibles, estimaient les analystes de Commerzbank.
La croissance de la demande chinoise de pétrole, qui a décliné de 1,8% sur un an en septembre, a déçu (les investisseurs) ce (lundi) matin, notait de son côté Bjarne Schieldrop, analyste chez Seb Markets.
La croissance du PIB chinois a ralenti à 6,9% sur un an au troisième trimestre de l'année, selon les chiffres officiels publiés lundi, soit la plus faible performance trimestrielle de la deuxième économie mondiale depuis la crise financière de 2009.
La production industrielle du pays a essuyé en septembre un ralentissement très marqué, avec une hausse de 5,7% sur un an, selon le Bureau national des statistiques (BNS).De leur côté, les ventes au détail, considérées comme le baromètre de la consommation des ménages chinois, n'ont connu qu'une très légère accélération, augmentant de 10,9% sur un an.
Focalisé sur le ralentissement du plus gros consommateur d'énergie au monde, le marché n'a pas trouvé de réconfort durable dans la nouvelle baisse du nombre de puits de forage aux États-Unis, qui ont décliné de 10 unités à 595 puits, selon des statistiques de la société de services pétroliers Baker Hughes.
La baisse du nombre de puits de forage aux États-Unis n'a pas encore permis de pousser les prix à la hausse ce (lundi) matin, ajoutait M. Schieldrop.Mais selon les analystes de Commerzbank, l'activité de forage est à son plus bas niveau depuis juillet 2010, ce qui signifie qu'un nouveau déclin de la production américaine de pétrole de schiste n'est qu'une question de temps.
(c) AFP