Londres: Les cours du pétrole se maintenaient dans le vert en fin d'échanges européens, les investisseurs préférant se focaliser sur la réduction de la production américaine et une possible baisse de l'offre russe.
Vers 18H10 GMT (19H10 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, valait 50,22 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 49 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en novembre gagnait 81 cents à 47,19 dollars.
Selon Fawad Razaqzada chez Forex.com, les investisseurs n'ont pas prêté beaucoup d'attention à la forte hausse de 7,6 millions de barils des stocks américains de brut, l'imputant à des facteurs saisonniers.
Le marché a en revanche davantage réagi, dans le rapport du ministère américain de l'Énergie (DoE), à la baisse de la production américaine pour la semaine du 9 octobre, ravivant l'espoir que le déséquilibre entre l'offre surabondante et la demande puisse commencer à se résorber.
Le diable logeait dans les détails du rapport qui, entre autres choses, a révélé certains facteurs haussiers: un déclin des produits pétroliers, essence et produits distillés et une légère baisse de la production américaine, ajoutait M.Razaqzada.
Le pétrole a également été soutenu par les spéculations selon lesquelles la Russie est prête à discuter avec l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) d'une possible réduction de sa production, indiquait-il.
La position stationnaire du Brent autour de 50 dollars le baril (...) devrait se poursuivre jusqu'à (la semaine prochaine), quand on en saura plus sur une quelconque coopération entre la Russie et l'Opep, soulignait pour sa part Jasper Lawler chez CMC Markets.
Par ailleurs, une nouvelle baisse du nombre de puits de forage aux États-Unis, qui ont décliné de 10 unités à 595 puits, selon des statistiques de la société de services pétroliers Baker Hughes, pourrait également contribuer à améliorer le moral des investisseurs pariant sur une hausse des cours.
(c) AFPCommenter Le pétrole se maintient dans le vert, espoirs d'une réduction de l'offre américaine et russe
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