Le pétrole se stabilise dans un marché plus optimiste
Vers 10H15 GMT (12H15 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 52,68 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 3 cents par rapport à la clôture de vendredi.
"Les deux contrats pétroliers étaient en hausse de 9% à la fin de la semaine d'échanges ce qui a marqué leur plus grand gain hebdomadaire depuis la fin du mois d'août", notaient les analystes de Commerzbank.
Les prix continuaient de s'échanger en très légère hausse lundi, le moral des investisseurs ayant été notamment stimulé par une nouvelle baisse du nombre de puits de forage en activité aux États-Unis.
Selon un décompte hebdomadaire de la société de services pétroliers Baker Hughes, il y avait 9 puits de moins en activité la semaine dernière, portant le nombre total d'unités en fonctionnement à 605.
"C'est le sixième déclin hebdomadaire d'affilé. Pendant cette période, le nombre de puits en activité a baissé de 70 unités et le nombre total a atteint son plus bas niveau depuis 2010", expliquaient les analystes de Commerzbank.
Du côté de la demande, le secrétaire général de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), Abdallah El-Badri, a répété dimanche que le cartel estimait que le marché serait plus équilibré en 2016 grâce à une contraction de la production des pays non-Opep et une augmentation de la demande mondiale.
Les analystes de Goldman Sachs qui avaient évoqué il y a quelques semaines l'idée d'un baril de Brent à 20 dollars cette année, demeuraient pour leur part très prudents vis-à-vis de ce rebond.
"Nous ne pensons pas que (le rebond) signale des changements significatifs dans les fondamentaux de marché", notaient-ils.
Pour eux, les tendance concernant l'offre et les données économiques venant des pays émergents "peignent un tableau baissier".
(c) AFP