Les prévisions d'exportation de pétrole de l'indice PRIX
Autant de questions auxquelles le tout récent outil d'analyse du marché du pétrole, le PRIX INDEX, tente de répondre.
Cet indice trimestriel vient d'être publié aujourd'hui et s'établit à 52.92, signifiant que les exportations de pétrole devrait progresser seulement légèrement au cours du quatrième trimestre, aidant à maintenir le prix du baril faible mais relativement stable.
L'Iran (Dont l'indice PRIX est forcement très élevé, à 76.19), l'Irak et le sultanat d'Oman devraient contribuer en large partie à l'augmentation de l'offre globale de pétrole.
En revanche, les données pour le Koweït pointent vers un recul des exportations après 3 trimestres de stabilité, suggérant que le petit émirat pourrait bien être le premier à jeter l'éponge dans la guerre des prix du baril.
Une guerre que l'Arabie Saoudite a déclaré aux USA ainsi qu'à la Russie. Aux USA d'une part, afin de freiner la croissance impressionnante des investissements dans l'exploitation du pétrole de Schiste et ainsi s'assurer de maintenir une part de marché qui garantira à la monarchie islamique de garder une influence décisive sur prix du baril. Et à la Russie, pour la punir de soutenir l'Iran et Bachar Al-Assad). Mais notons au passage que ni la chute du prix du baril ni les sanctions n'ont diminué les exportations de pétrole Russe.
Nous pouvons aussi lire dans l'analyse du PRIX INDEX que les exportations Iraniennes vont augmenter plus rapidement que beaucoup d'acteurs de marché ne le pensent et que l'Etat Islamique ne devrait pas affecter négativement la quête Irakienne des parts de marché perdues durant la seconde guerre du golfe.
L'analyste en chef du PRIX INDEX, Mr John Firedman, a déclaré à la presse que tout le monde attend de voir qui clignera en premier dans cette guerre des prix du baril et que, probablement, ce ne sera pas l'OPEC.