Le pétrole ouvre en hausse à 45,24 dollars le baril à New York
Vers 13H10 GMT, le cours du baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en novembre gagnait 57 cents à 45,00 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), se positionnant sur la barre des 45 dollars autour de laquelle il évolue depuis un mois.
"Toute la situation avec Glencore s'est un peu stabilisée (..) et je crois qu'on se dit dans le milieu que la correction dans le secteur des matières premières pourrait avoir été un peu exagérée", a-t-il dit.
Une véritable panique s'était emparée des actionnaires de Glencore lundi après la publication d'une note de la banque Investec selon laquelle les sociétés actives dans les matières premières et qui sont très endettées, comme c'est le cas de Glencore, seraient en péril. Le titre avait chuté de 27,5% en une séance mais regagnait 10% mardi à la Bourse de Londres.
La panique autour de Glencore avait accentué le marasme des cours des matières premières, aussi bien pour les métaux que pour le pétrole ou les produits agricoles.
Du côté des données fondamentales du marché du pétrole, M. Melek a noté que les investisseurs n'avaient pas beaucoup d'éléments nouveaux à assimiler, à la veille des chiffres officiels du ministère de l'Energie (DoE) sur les stocks aux Etats-Unis.
"Nous pensons que les stocks auront baissé d'environ un demi-million de barils, et cela renforce le rebond d'aujourd'hui", a-t-il dit.
Une première estimation est attendue en fin de journée avec des chiffres de l'association professionnelle API.
Mais les analystes de Commerzbank ont mis en garde contre tout optimisme débordant, notant qu'"il n'y a toujours aucun signe que les grands (pays) producteurs de pétrole soient prêts à réduire leur production de leur plein gré".
"D'après Fatih Birol, le directeur de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), les prix du pétrole sont partis pour rester à leur niveau actuel pour quelque temps", ont-ils ajouté.
Pour les analystes de Barclays, la croissance morose de la demande et une concurrence accrue entre les producteurs risquent de maintenir les cours sous pression.
D'autant que le retour potentiel de l'Iran sur les marchés de l'or noir au début de l'année prochaine, en cas de levée des sanctions, continue de se mettre en travers d'une reprise des cours.
(c) AFP