Le pétrole peine à trouver une direction
Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 48,02 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 15 cents par rapport à la clôture de jeudi.
"Le Brent évolue globalement proche de l'équilibre depuis fin août, dans une fourchette étroite généralement comprise entre 48 et 50 dollars", commentaient les analystes de Commerzbank.
Mais cela ne veut pas forcément dire que le prix du baril se stabilisera à 50 dollars à long terme, selon les experts de Commerzbank, mais plus un point de départ pour la hausse des prix à laquelle ils s'attendent dans les mois à venir, notamment si le scandale Volkswagen entraîne une baisse de la demande en véhicules diesel, dont "le moteur est généralement plus économe en carburant" que les véhicules à essence.
Pour le moment, "de manière générale, les fondamentaux n'ont pas changé", à savoir une offre excessive couplée à une demande morose, expliquait Bernard Aw, analyste chez IG Markets.
Ainsi les mouvements des cours restaient faibles.
Les derniers chiffres de la production américaine n'ont pas été de nature à changer cet état de fait. Le marché a ainsi accusé une déception avec l'annonce mercredi d'un petit rebond la semaine précédente, selon les statistiques hebdomadaires du gouvernement américain.
Cependant, les courtiers positionnés à la vente sur le pétrole pourraient voir "leur confiance ébranlée si le décompte hebdomadaire des puits de forage en activité aux États-Unis continue de baisser", relevait Olivier Jakob, analyste chez Petromatrix.
Une baisse notable du nombre de puits en activité pourrait se traduire à terme par une baisse de la production américaine de brut dans un marché où l'offre est actuellement surabondante.
(c) AFP