Londres: Les prix du pétrole grimpaient un peu mercredi en cours d'échanges européens, aidés par un déclin des stocks américains de brut, selon des estimations de la fédération professionnelle American Petroleum Institute (API), et avant la publication des chiffres officiels.
Vers 10H30 GMT (12H30 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 49,43 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 35 cents par rapport à la clôture de mardi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en novembre, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, gagnait 35 cents à 46,71 dollars.
Les cours du pétrole tentaient de se stabiliser mercredi, aidés par les estimations de l'API sur les niveaux des réserves de brut aux États-Unis.
"L'API a fait état d'un nouveau déclin des réserves de brut aux États-Unis, estimant la baisse à 3,7 millions de barils dont un déclin de 500.000 barils à Cushing (centre de stockage situé dans le centre-sud des États-Unis, NDLR)", indiquait Olivier Jakob, analyste chez Petromatrix.
Selon l'API les stocks d'essence auraient augmenté de 2,2 millions de baril, tandis que les réserves de produits distillés auraient progressé de 300.000 barils, constataient les analystes du courtier PVM.
Une confirmation par le Département américain de l'Énergie (DoE) mercredi des estimations de l'API devrait apporter du soutien au cours, selon plusieurs analystes.
"Si les statistiques officielles devaient confirmer une réduction des stocks américains de brut (...), ce qui pourrait constituer la deuxième baisse d'affilée, ce serait une indication claire que le déclin de la production américaine de brut est en train d'entamer la surabondance d'offre", estimaient les analystes de Commerzbank.
Les experts interrogés par l'agence Bloomberg s'attendent, selon des prévisions médianes, à une baisse des stocks de brut de 1,25 million de barils lors de la semaine achevée le 18 septembre.
Toujours selon ces experts, les réserves d'essence auraient pour leur part augmenté de 850.000 barils la semaine dernière, soit bien moins que les estimations de l'API, tandis que les stocks de produits distillés (diesel, fioul de chauffage, kérosène, etc.) auraient progressé de 950.000 barils.
Les opérateurs de marché s'attacheront particulièrement, dans les statistiques du DoE, au chiffre de la production américaine.
(c) AFPCommenter Le pétrole grimpe, attentes d'une baisse des stocks de brut aux états-Unis
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