Le pétrole ouvre en hausse à New York, espoir d'un déclin de production
Vers 13H20 GMT, le cours du baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en octobre gagnait 1,11 dollar à 45,79 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
De toute évidence, les nuages s\'amoncellent et menacent la production dans cet environnement de prix bas, a déclaré John Kilduff, de Again Capital.
De leur côté, les analystes de Commerzbank ont souligné qu\'après la nouvelle baisse du nombre de puits en activité aux Etats-Unis annoncée vendredi par la société de services Baker Hughes, il y en avait 27% de moins qu\'à la fin décembre.
Les prix bas du pétrole se font ressentir et en particulier les principales régions de production de pétrole de schiste risquent de subir des dommages durables, ont-ils relevé, comptant sur une prochaine accélération du repli de la production américaine.
Ils ont précisé qu\'avec seulement 67 puits en activité, le Dakota du Nord (nord des Etats-Unis) était revenu au niveau de 2009, et que le déclin était encore plus marqué au Texas (sud), avec seulement 365 puits en activité actuellement contre 900 il y a un an.
Enfin, du côté de la demande, M. Kilduff a noté que les investisseurs avaient été soulagés de voir les Bourses de Shanghai et Shenzhen finir en nette hausse lundi, allégeant un peu l\'inquiétude suscitée par le ralentissement économique du deuxième plus grand consommateur d\'or noir.
Tous ces facteurs posaient selon lui les conditions d\'un rebond technique, alors que les cours restent depuis le début du mois dans des marges très étroites.
Toutefois la hausse des cours se fait sur des fondations peu solides et les prix de l\'or noir pourraient de nouveau se trouver sous pression si la déprime vis-à-vis du dollar se dissipe, tempérait Ipek Ozkardeskaya, analyste chez London Capital Group.
De plus la surabondance d\'offre continue de peser sur les cours, et le Brent en particulier, à cause d\'une augmentation de la production dans le bassin Atlantique, en mer du Nord et au Nigeria, notaient les analystes de Barclays.