Le pétrole baisse avant la Fed
Vers 17H15 GMT (18H15 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 48,63 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 1,12 dollar par rapport à la clôture de mercredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour l'échéance d'octobre perdait 47 cents à 46,68 dollars.
Selon le Département américain de l'Énergie (DoE), lors de la semaine achevée le 11 septembre, les réserves commerciales de brut ont décliné de 2,1 millions de barils pour atteindre 455,9 millions de barils, alors que les experts interrogés par l'agence Bloomberg s'attendaient à une hausse de deux millions de barils.
L'analyste notait également que le marché restait très prudent avant l'annonce de la décision de la Fed, "juste au cas où il serait dit quelque chose de surprenant qui pourrait tirer les marchés, y compris ceux du pétrole, vers le bas".
La décision de la Réserve fédérale américaine (Fed) sur son taux directeur est attendue à 18H00 GMT ce jeudi.
Une hausse du taux de la Fed rendrait le dollar plus attractif pour les cambistes, ce qui devrait renforcer le billet vert.
Mais cette perspective aurait également pour conséquence de peser sur les cours de l'or noir libellé en dollars en le rendant plus onéreux pour les acheteurs munis d'autres devises.
Si l'on retire l'incertitude qui entoure la décision de la Fed, les observateurs du marché du pétrole semblaient pourtant reprendre un peu confiance. "Le moral va commencer à remonter", notait M. Razaqzada, car toutes les nouvelles haussières ont été prises en compte.
Plusieurs analystes estimaient ce jeudi que les prix de l'or noir pourraient se stabiliser, par contre les avis sont plus mesurés sur la tendance à venir.
"Je pense que les plus bas sont derrière nous mais il est trop tôt pour parler de reprise", expliquait Ole Hansen, analyste chez Saxo Bank.
Les prix du WTI devraient difficilement dépasser 50 dollars le baril jusqu'à la fin 2015, car sinon les producteurs de pétrole de schiste ne seront pas suffisamment sous pression pour ralentir leur production, notaient les analystes de Société Générale.
"La production de pétrole de schiste doit ralentir pour aider un rééquilibrage du marché qui reste surabondant", estimaient-ils.
(c) AFP