Le pétrole monte un peu dans un marché hésitant
Vers 10H15 GMT (12H15 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre, dont c'est le dernier jour de cotation, valait 46,46 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 9 cents par rapport à la clôture de lundi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance gagnait 28 cents à 44,28 dollars.
Les prix du pétrole restaient volatiles dans un marché incertain quant à l'attitude à adopter face à des fondamentaux baissiers mais aussi avant une réunion de politique monétaire de la Fed où cette dernière pourrait décider de relever ses taux.
Une augmentation des taux d'intérêt américains profiterait au billet vert, et tout renchérissement de la monnaie américaine tend à peser sur les achats de brut libellé en dollars en le rendant plus onéreux pour les acheteurs munis d'autres devises.
Par ailleurs, le rapport mensuel de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) paru lundi a également contribué à plomber le moral des marchés.
L'Opep a en effet estimé que la demande allait croître un peu moins vite que prévu en 2016, tandis que l'offre allait continuer de progresser, même si la production américaine devrait commencer à se tasser.
"On peut tirer une conclusion évidente de se rapport, c'est qu'en ce qui concerne l'équilibre entre l'offre et la demande il n'y aura pas de changement entre 2015 et 2016", expliquaient les analystes de PVM.
L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a estimé la semaine dernière dans son rapport que le marché pourrait presque se rééquilibrer en 2016. Mais selon les experts de PVM, il faudrait seulement que l'Opep augmente sa production à 32,28 millions de barils par jour pour que le déséquilibre en 2016 soit le même qu'en 2015.
Au cours du deuxième trimestre 2015, la production brute de l'Opep, selon des sources secondaires citées par le cartel, s'élevait à 31,02 millions de barils par jour.
"Un chiffre très proche de leurs niveaux de production actuels, selon certaines sources", notaient les analystes.
(c) AFP