Le pétrole baisse à New York dans un marché qui craint la Fed
Vers 13H15 GMT, le cours du baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en octobre cédait 44 cents à 44,19 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), restant sur la tendance baissière de vendredi.
Il a souligné qu'"une hausse des taux ne sera pas bonne pour le pétrole, elle signifiera un dollar plus fort, ce qui heurterait probablement les prévisions de demande, c'est pourquoi le pétrole reste en mode de consolidation en dépit des informations haussières".
Ainsi nul investisseur n'a semblé se réjouir vendredi de l'annonce d'une nouvelle baisse du nombre de puits de pétrole en activité aux États-Unis (-10), annoncée par la société de service Baker Hughes dans son relevé hebdomadaire, semblant indiquer que les producteurs américains souhaitent réduire la production vu les bas prix de vente.
De son côté l'Agence internationale de l'énergie (AIE) estime que le marché pourrait presque se rééquilibrer en 2016, ce qui pourrait également pousser les cours à la hausse.
Malgré tout, "les prix du pétrole restent extrêmement sensibles à des fluctuations", faisaient remarquer de leur côté les analystes de Commerzbank.
En effet les données fondamentales du marché, avec une offre surabondante par rapport à la demande, ne changent guère.
En particulier la demande, qui s'est renforcée ces derniers mois stimulée par des prix du pétrole bas, devrait commencer à se tasser, comme c'est d'habitude le cas à la fin de l'été quand les Américains réduisent leurs déplacements automobiles et que les raffineries ralentissent la cadence ou s'arrêtent pour des opérations de maintenance saisonnières.
Enfin le marché garde à l'esprit une note de la banque Goldman Sachs, dont les analystes jugent que si le rééquilibrage du marché est trop lent et que les réserves de brut continuent de se remplir, les prix de l'or noir pourraient même descendre à 20 dollars le baril.
(c) AFP