New York: Les cours du pétrole ont monté jeudi à New York, enregistrant un net rebond technique sur leur déclin de la veille, les investisseurs choisissant d'interpréter favorablement des chiffres mitigés sur l'offre américaine.Le cours du baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en octobre a pris 1,77 dollar à 45,92 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), revenant presque entièrement sur une baisse de près de deux dollars la veille.
A Londres, le prix du baril de Brent, référence européenne du brut, a gagné 1,31 dollar à 48,89 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE), également pour le contrat d'octobre, lui aussi au lendemain d'un net déclin.
"Je pense que l'on assiste à un rebond après la forte baisse d'hier (mercredi)", a résumé Matt Smith, de ClipperData.
La principale actualité pétrolière du jour, les chiffres hebdomadaires du département de l'Energie des Etats-Unis (DoE) sur l'état des réserves du pays, s'est avérée mitigée, avec une hausse plus forte que prévu des stocks de brut.
"En ce qui concerne les réserves à proprement parler, on s'attendait à une hausse après les estimations de la veille de l'American Petroleum Institute", un groupe privé qui avait aussi annoncé une progression des stocks, a relativisé M. Smith.
"Même si ce chiffre a l'air défavorable, l'annonce d'un déclin de la production américaine est, elle, plutôt positive", a-t-il ajouté.
Très surveillée par les analystes dans un contexte d'inquiétudes persistantes sur la surabondance mondiale, la production américaine a décliné pour la cinquième semaine de suite, à 9,135 millions de barils par jour (mbj).
A ce sujet, le marché a peut-être aussi été aidé par "une révision à la baisse des estimations du DoE sur la production américaine" pour 2015 et 2016 dans un rapport mensuel publié la veille, séparément de ses chiffres hebdomadaires, a rapporté Tim Evans, de Citi.
"Toutefois, on notera que le DoE n'a quasiment pas changé par rapport au mois précédent ses prévisions sur la production hors de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep)", a-t-il tempéré.
D'autres observateurs soulignaient en outre que le DoE avait aussi abaissé ses prévisions de demande pour 2015 et 2016, et que le marché ne s'y attendait pas, contrairement au petit déclin des estimations sur la production américaine.
Dans ce contexte, malgré la hausse de jeudi, "le marché continue à sembler vulnérable, car l'Opep ne semble pas désireuse de réduire sa production, que ce soit pour laisser de la marge à une hausse de l'offre iranienne", à la suite de l'accord de juillet sur le nucléaire, "ou faire face à la surabondance actuelle", a conclu M. Evans.
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