New York: Les cours du pétrole ont nettement baissé mercredi à New York, le marché étant pris d'un accès de pessimisme à l'approche de chiffres hebdomadaires sur l'état de l'offre américaine, dans un contexte général de surabondance.Le cours du baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en octobre a perdu 1,79 dollar à 44,15 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
A Londres, le prix du baril de Brent, référence européenne du brut, a reculé de 1,94 dollar à 47,58 dollars, sur l'Intercontinental Exchange (ICE), également pour le mois d'octobre.
Aux Etats-Unis, "on attend le rapport sur l'état des réserves et il sera cette fois particulièrement important", a résumé Bob Yawger, de Mizuho Securities. "Il intervient après une forte hausse des stocks (de brut) la semaine précédente".
En raison d'un jour férié lundi, l'Energy Information Administration (EIA), une antenne du département américain de l'Energie (DoE), publiera jeudi ces chiffres hebdomadaires.
A l'entame de la saison de maintenance des raffineries, après la période estivale des grands déplacements, "on va voir leur cadence ralentir et cela va laisser beaucoup de pétrole brut inutilisé", a prévenu M. Yawger. "En résumé, les marchés appréhendent ces chiffres".
La question de l'offre obsède un marché pétrolier frappé par une surabondance persistante à travers le monde et a largement contribué à faire baisser les cours de moitié depuis un an.
Pour l'heure, l'EIA n'a guère donné de soutien aux investisseurs en publiant mercredi son rapport mensuel, séparé de ses chiffres hebdomadaires, sur les perspectives du secteur de l'énergie. Par rapport au précédent mois, l'organisme s'est contenté d'abaisser de façon minime ses prévisions de production aux Etats-Unis, de 100.000 barils par jour (bj) pour 2015 comme pour 2016.
Les investisseurs attendent désormais les rapports de l'Agence internationale de l'énergie, basée à Paris et liée à l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) pour vendredi, et de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) pour lundi.
- Chute des investissements
Pour Tim Evans, de Citi, la baisse des cours de mercredi semble d'autant plus défavorable qu'elle contraste avec "un rebond persistant des Bourses mondiales" dans la perspective de nouvelles mesures de soutien monétaire des grandes banques centrales, même si, à l'inverse des places européennes et asiatiques, Wall Street s'orientait vers le rouge.
"En échouant à monter dans ce contexte d'optimisme macroéconomique, les marchés pétroliers attirent de nouveau l'attention sur leur déséquilibre physique" entre l'offre et la demande, a-t-il jugé. "La production de l'Opep s'approche de son plus haut niveau depuis trois ans et devrait encore augmenter si les sanctions sont levées contre l'Iran" à la suite de l'accord nucléaire de juillet.
"En matière d'actualité pétrolière, le Royaume-Uni nous a fourni ce qui est l'élément le plus effrayant de la journée", a jugé Matt Smith. "Selon un lobby du secteur, les investissements pétroliers et gaziers dans la mer du Nord pourraient enregistrer une chute allant jusqu'à 80% d'ici 2017, face au bas niveau des cours".
Selon le rapport annuel de la fédération professionnelle Oil and Gas UK, 65.000 postes ont été supprimés depuis le début de l'année 2014, lorsque le nombre d'emplois avait atteint son pic à 440.000 postes.
De son côté, le cabinet WoodMackenzie estime dans un rapport séparé qu'environ 140 champs pétroliers cesseront leur activité dans les cinq ans à venir, et ce même si les prix du pétrole reviennent autour des 85 dollars le baril.
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