Le pétrole ouvre en baisse à New York, la surabondance inquiétant toujours
Vers 13H10 GMT, le cours du baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en octobre cédait 80 cents à 45,25 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
Les cours new-yorkais rattrapent ainsi les évolutions du prix du Brent, référence européenne du brut, qui a nettement baissé lundi mais rebondi mardi.
Le marché, sur lequel les cours ont perdu environ la moitié de leur valeur depuis un an, reste sous le coup d'une offre élevée, que ce soit des Etats-Unis, de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) ou de la Russie.
"Toutes les nouvelles concernant le marché du pétrole ces dernières 24 heures ont été négatives: selon des sources bien informées au sein de l'industrie, l'Arabie saoudite compte maintenir son niveau actuel de production, de 10,2 à 10,3 millions de barils par jour (bj), d'ici la fin de l'année", ont rapporté les experts de Commerzbank, rappelant que Ryad, acteur dominant de l'Opep, était le plus gros importateur mondial de pétrole.
Dans le même ordre d'idée, "vendredi (dernier) et au cours du week-end, le ministre russe de l'Energie et Igor Setchine, président de Rosneft", géant pétrolier public du pays, "ont exclu de diminuer la production russe", a noté M. Lipow.
"Cela pèse sur le marché, car, il y a une semaine l'Opep s'était dit prête à discuter avec des producteurs extérieurs au cartel, mais on voit que l'un de ces plus gros producteurs ne veut pas réduire son offre", a-t-il expliqué. "En conséquence, la surabondance va continuer tant que la demande ne s'accélérera pas."
Sur ce plan, de mauvais chiffres venant de Chine, la deuxième économie mondiale et le deuxième plus gros consommateur de pétrole au monde, ont de nouveau renforcé les inquiétudes des investisseurs sur le ralentissement économique du pays.
Le commerce extérieur chinois a en effet poursuivi sa dégradation en août, avec un recul, toutefois plus modéré que prévu, de ses exportations, et un reflux des importations du pays.
(c) AFP