Le pétrole reste sous la pression d'un excès d'offre sur les marchés
Vers 10H40 GMT (12H40 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 48,82 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 1,14 dollar par rapport à la clôture de lundi.
Les cours du Brent gagnaient du terrain ce mardi à la faveur d'achats à bon compte, selon des analystes, mais l'humeur sur les marchés pétroliers demeurait morose face à une offre surabondante qui ne montre aucun signe d'essoufflement.
"Toutes les nouvelles concernant le marché du pétrole ces dernières 24 heures ont été négatives", notaient les analystes de Commerzbank.
L'Arabie saoudite entend bien poursuivre sa stratégie de protection de ses parts de marché en maintenant ses niveaux de production actuels, actuellement autour des 10,2 et 10,3 millions de barils par jour (mbj), jusqu'à la fin de l'année, expliquaient-t-ils.
Par ailleurs, de mauvais chiffres venant de Chine, la deuxième économie mondiale et le deuxième plus gros consommateur de pétrole au monde, ont de nouveau renforcé les inquiétudes des investisseurs sur le ralentissement économique du pays.
Le commerce extérieur chinois a en effet poursuivi sa dégradation en août, avec un recul, toutefois plus modéré que prévu, de ses exportations, et un reflux des importations du pays.
Les analystes de Citi relevaient d'ailleurs que les importations chinoises de brut en août avaient baissé de 10,2% par rapport à celles du mois de juillet. Elle restent cependant en hausse d'une année sur l'autre, tempéraient-ils.
"Cela est lié à des travaux de maintenance sur des raffineries dans le pays", estimaient-ils, tout en tablant toujours sur une croissance des importations chinoises de brut de 7,1% en 2015.
(c) AFP