Le pétrole grimpe porté par des achats à bon compte
Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 51,16 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 66 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance gagnait 78 cents à 47,03 dollars.
Pourtant les fondamentaux du marché ont empiré, constatait-il, notamment à cause de la hausse plus forte que prévu des stocks américains de brut mercredi.
Selon le DoE, lors de la semaine achevée le 28 août, les réserves commerciales de brut ont progressé de 4,7 millions de barils pour atteindre 455,4 millions de barils, alors que les experts interrogés par l'agence Bloomberg s'attendaient à une hausse de seulement 900.000 barils.
Mais des spéculations sur une éventuelle réunion extraordinaire de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) pourrait soutenir un peu les cours selon M. Lawler.
Christopher Dembik, analyste chez Saxo Banque, estimait pour sa part que le léger rebond était plus simplement lié à des mouvements techniques et achats à bon compte, dans un marché "fondamentalement baissier".
"Le risque de déflation, qui est de nouveau évoqué en zone euro, constitue un énième facteur baissier pour le marché puisqu'il va peser sur la demande mondiale", soulignait-il.
Le président de la Banque centrale européenne (BCE) Mario Draghi a en effet prévenu jeudi que l'inflation en zone euro risquait de revenir en territoire négatif au cours des prochains mois, mais estimé que ce serait un phénomène temporaire.
(c) AFP