New York: Pour la troisième séance de suite, les cours du pétrole ont fortement augmenté lundi à New York, achevant contre toute attente le mois sur une hausse grâce à des informations indiquant que l'Opep envisagerait de discuter des cours avec les autres pays producteurs.Le cours du baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en octobre a gagné 3,98 dollars à 49,20 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), pour dégager une hausse de 27,46% en trois séances.
A Londres, le prix du baril de Brent de la mer du Nord, référence européenne du brut, a pris 4,10 dollars à 54,15 dollars, là aussi sur le contrat pour octobre, sur l'International Exchange (ICE), pour une hausse de 25,52% en trois séances.
Sur le mois, la hausse s'établit à 4,41%, ce qui aurait pu sembler inespéré compte-tenu du plongeon de la mi-août liée à la débâcle des Bourses chinoises.
Lundi, la séance avait ouvert en baisse, expliquée notamment par des prises de bénéfices, mais les cours du WTI ont basculé dans le vert avec la nouvelle estimation du ministère américain de l'Energie américain sur la production des Etats-Unis en juin, révisée en baisse de 130.000 barils par jour (b/j), à 9,3 mbj, représentant une baisse de 100.000 b/j par rapport à mai.
"Nous pensons que plus largement nous allons voir un déclin modéré par rapport au pic d'avril", a noté Tim Evans, chez Citi.
Puis, a noté Phil Flynn, chez Price Futures Group, le marché a salué un commentaire paru dans un bulletin de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), indiquant que l'organisation serait prête à discuter avec d'autres producteurs du niveau des cours.
"Cela va sans dire, l'Opep, comme toujours, va continuer à faire tout ce qu'elle peut pour créer le climat qui convienne permettant au marché du pétrole d'arriver à l'équilibre avec des prix justes et raisonnables", lit-on dans ce bulletin.
L'Organisation se dit "prête à parler à d'autres producteurs", tout en protégeant ses propres intérêts, car "ses membres, en tant que pays en développement dont les économies reposent largement sur cette seule ressource, peuvent mal se permettre de faire autrement".
Ces déclarations ont toutefois suscité quelques doutes chez certains investisseurs.
"Je ne suis pas convaincu que l'Opep prépare un réduction (de sa production, je ne crois pas que ce soit ce qu'elle implique", a ainsi déclaré Bart Melek, chez TD Securities, jugeant qu'"il est trop tôt pour dire que le marché ait fini d'être baissier".
"Les chiffres sur l'offre (surabondante) et la demande (morose) restent horribles", a-t-il ajouté, jugeant "très probablement" exagéré le bond des cours lundi.
Carburants: Les prix des carburants repartaient à la hausse pour cette première semaine de départ en vacances. Pour sa part, la moyenne des cours de clôture...
Analyse: Découvrez comment les innovations des producteurs et les investissements dans les voitures à moteurs ont amélioré le pouvoir d'achat.Entre améliorations à...
Londres: Les prix du pétrole terminaient la semaine en hausse vendredi, profitant du ralentissement de l'inflation en juin aux Etats-Unis qui laisse...
Paris: Le prix du baril baisse depuis 2022. Par contre, les actions des producteurs de pétrole grimpent. Henry Bonner vous présente dans son dossier spécial les raisons de sa confiance dans les actions du pétrole, sa "transaction de la décennie".
Prévision des prix: Dans le sillage des baisses de taux d'intérêt annoncées par les banques centrales, des risques géopolitiques et de perturbations sur l'offre et la demande pétrolière, Goldman Sachs envisage une escalade du prix du pétrole au dessus de la barre symbolique des 100 dollars le baril cette année.
Le pétrole est la matière première par excellence de ces 150 dernières années... Cet or noir qui a permis l'incroyable évolution moderne que nous connaissons dans nos vies de tous les jours autant dans l'industrie que dans le transport, pour ne citer qu’eux. Essentiel à notre niveau de vie, rare car limité, donc cher, le pétrole n’en demeure pas moins la ressource primordiale vers la transition énergétique nouvellement entamée.Ne vous y trompez pas : le baril n’a pas fini de surprendre dans les années à venir, tant dans ses niveaux de prix...