Le pétrole demeure sous la pression d'un excès d'offre
Vers 16H15 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 46,95 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 21 cents par rapport à la clôture de mercredi. Le Brent a atteint vers 09H30 GMT un nouveau minimum depuis la mi-janvier à 46,31 dollars le baril.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en septembre, dont c'est le dernier jour de cotation, gagnait 24 cents à 41,04 dollars. Le WTI a marqué un nouveau plus bas en six ans et demi vers 09H40 GMT à 40,21 dollars le baril.
"Les cours du WTI sont sous pression car ils s'échangent actuellement en dessous de la ligne de tendance baissière dont le point de départ est un plus bas des cours" sur les 20 dernières années atteint fin 1998 juste au-dessus de 10 dollars, expliquait Myrto Sokou, analyste chez Sucden Financial.
"Les efforts de consolidation du Brent la semaine dernière ont été ruinés mercredi par le mouvement de vente entraîné par les statistiques du département américain de l'Énergie (DoE)," soulignait Olivier Jakob, analyste chez Petromatrix.
Selon le DoE, lors de la semaine achevée le 14 août, les réserves commerciales de brut ont progressé de 2,6 millions de barils, alors que les experts interrogés par l'agence Bloomberg s'attendaient à une baisse de 820.000 barils.
"Avec l'expiration du contrat de septembre ce jour, l'attention doit être portée sur le contrat d'octobre et le test des 40 dollars le baril", expliquait M. Jakob.
Si le WTI passe sous les 40 dollars, il n'y a pas de raison pour qu'il ne dégringole pas plus bas, suggérait Fawad Razaqzada, analyste chez Forex.com.
Christopher Main, analyste chez Citi, considérait d'ailleurs que le WTI pourrait renouer avec ses plus bas de 2008, autour de 32 dollars le baril, à cause du surplus d'or noir qui plombe le marché depuis juin 2014.
(c) AFP