New York: Les cours du pétrole ont enregistré un rebond technique vendredi à New York, sans vraiment remonter dans un marché qui tourne autour de ses plus bas niveaux depuis près de six ans et demi et continue à s'inquiéter d'une offre élevée.
Le cours du baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en septembre a repris 27 cents à 42,50 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), mais achève sa septième semaine consécutive de baisse.
Le marché new-yorkais n'est qu'à une trentaine de cents de son plus bas niveau de clôture depuis mars 2009, vers lequel il est inexorablement tombé depuis le début juillet, après avoir vainement tenté de se stabiliser pendant le printemps.
Le prix du WTI se stabilise à l'aide de prises de bénéfices d'investisseurs qui ont parié avec succès sur sa baisse, mais l'essence reste sur la défensive, ses cours achevant la séance en recul, a noté Tim Evans, de Citi.
Même si le marché a assez baissé pour que l'on puisse envisager un rééquilibrage en hausse, les données de fond restent peu encourageantes, a-t-il ajouté, évoquant l'excès persistant d'offre.
Sur ce plan, le marché n'a guère obtenu de soutien vendredi des Etats-Unis, où le nombre de puits de pétrole en activité a augmenté, selon le décompte hebdomadaire du groupe Baker Hughes, même si cette hausse est restée minime avec deux unités de plus.
De plus, il y a des problèmes dans des raffineries américaines, notamment celle de BP à Whiting (Illinois), et cela maintient les cours sous pression, a noté Carl Larry de Frost & Sullivan.
En effet, la panne de cette raffinerie, l'une des plus importantes des Etats-Unis, empêche le traitement d'importantes quantités de pétrole brut, qui vont donc rester pris en compte dans les stocks.
Au-delà de ces éléments de circonstance, on ne voit toujours aucun signe d'une amélioration prochaine de la surabondance de deux millions de barils par jour sur le marché mondial, également alimentée par l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), a jugé Gene McGillian, de Tradition Energy. On entend même dire qu'elle va durer jusqu'à la fin de l'année prochaine.
Cours de clôture: Les cours du pétrole ont avancé lundi dans un marché attentif aux derniers développements géopolitiques, dont les tensions croissantes...
Vendredi 21 novembre 2025 Le cours du pétrole Brent affiche un prix moyen de clôture de 64,00 $, en repli d’environ -0,82 $ soit -1,3% depuis le début de la semaine, tandis que le WTI suit la même tendance avec une moyenne de 59,81 $, en légère baisse de -0,77 $, soit -1,3% sur la même période.
La semaine dernière, le prix du gaz pour livraison immédiate est descendu dans le négatif pendant quelques minutes… Le gaz arrive en quantité inédite par mer. En raison du manque de capacité des infrastructures, et les soucis dans l'industrie, le gaz ne trouve pas du tout d’acheteur en ce moment. Mais le pétrole offre un marché différent. Il a besoin de moins d’infrastructures que le gaz (plus dur à transporter et à décharger). Pour cette raison, le pétrole n’a pas connu les fluctuations du même niveau que celles du gaz cette...
Le pic pétrolier est un sujet d'une importance cruciale pour notre avenir énergétique. Il se réfère au moment où la production de pétrole mondiale atteint son sommet avant de décliner de manière irréversible. La question de savoir si nous sommes en train de manquer de pétrole est étroitement liée à ce concept.
New York: Si le groupe de producteurs OPEP+ ne réduit pas davantage sa production, le prix moyen du pétrole pourrait tomber à 60 dollars le baril en 2025 en raison de la réduction de la demande et de l'augmentation de l'offre des pays non membres de l'OPEP, a déclaré Citi dans une note publiée mercredi.