Le pétrole ouvre sur un petit rebond à New York, loin d'effacer sa chute
Vers 13H05 GMT, le cours du baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en septembre prenait 39 cents à 42,62 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), après avoir terminé la veille pour la deuxième fois de la semaine à son plus bas depuis mars 2009.
Plus largement, les cours ont rechuté depuis le début juillet, après avoir tenté de se stabiliser autour de 60 dollars le baril à New York, entre avril et juin.
"En gros, tous les éléments à l'origine de la baisse de plus de 20 dollars, enregistrée depuis un mois et demi, continuent à peser sur le marché", a résumé Gene McGillian, de Tradition Energy.
"On ne voit toujours aucun signe d'une amélioration prochaine de la surabondance de deux millions de barils par jour sur le marché mondial", a-t-il ajouté. "On entend même dire qu'elle va durer jusqu'à la fin de l'année prochaine."
Sur ce plan, faute d'éléments encourageants du côté de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), le marché va comme tous les vendredis surveiller le décompte des puits de pétrole en activité aux Etats-Unis, établi par le groupe privé Baker Hughes, dans l'espoir d'y trouver des signes annonciateurs d'une baisse de la production.
Au sujet de l'offre américaine, la pression sur les cours du WTI est accentuée par "l'arrêt pour réparation d'une raffinerie dans la région du Midwest (centre-nord des États-Unis)", les travaux devant durer environ un mois et ôtant une capacité de raffinage de 240.000 barils par jour aux Etats-Unis, ont noté les analystes de Commerzbank.
"Cela implique que les réserves (américaines) de brut pourraient s'étoffer de 1,7 million de barils d'ici à une semaine et par conséquent la diminution des stocks hebdomadaires pourrait être bien moindre que ces dernières semaines", ont-ils prévenu.
(c) AFP