Le pétrole hésite après sa dégringolade jeudi
Vers 10H30 GMT (12H30 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre valait 49,33 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 19 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance gagnait 4 cents à 44,70 dollars.
Le Brent a atteint jeudi un nouveau plus bas en six mois, à 48,88 dollars le baril et le WTI est tombé le même jour à son minimum en quatre mois et demi, à 44,20 dollars le baril, tous deux lestés par l'excès d'offre d'or noir sur les marchés.
Les niveaux des stocks de brut et de produits pétroliers demeurent élevés aux États-Unis, et ce malgré une demande robuste, tandis que la production de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) continue d'augmenter.
"Dans le contexte de la politique actuelle de l'Opep, nous pensons que le cartel va augmenter sa production en 2016, ce qui va contribuer à la progression des réserves mondiales déjà élevées et va ralentir le rythme de la reprise des prix", notaient les analystes de BNP Paribas.
La récente augmentation de l'offre de l'Opep a été emmenée par une hausse de la production de l'Arabie saoudite et de l'Irak, les deux plus gros producteurs du cartel.
Et le retour des exportations iraniennes une fois les sanctions économiques contre Téhéran levées devraient être majoritairement responsables de l'augmentation de la production du cartel en 2016, soulignaient BNP Paribas.
(c) AFP