Le pétrole finit en légère baisse à New York après une séance incertaine
Le cours du baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en septembre a perdu 27 cents à 48,52 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), après deux séances consécutives de hausse.
Le marché n'est pas arrivé à se décider pour une tendance pendant l'essentiel de la séance, les prix s'orientant tour à tour dans le rouge et le vert, avant de partir plus nettement en baisse lors de la dernière demi-heure d'échanges.
Il n'y a pas d'actualité marquante pour le marché aujourd'hui, a résumé Mike Lynch, de Strategic Energy & Economic Research. Les actualités ont été mitigées, et rien ne s'est vraiment distingué.
Encore marqué en début de séance, le relatif optimisme de mercredi, né de l'annonce d'une baisse inattendue des stocks de brut et d'un déclin de la production aux Etats-Unis, a vite semblé se dissiper.
Le marché se met surtout à évoluer plus tranquillement, en se consolidant de façon un peu irrégulière pour se sortir d'une période de forte baisse, dans l'attente d'actualités plus fraiches, a renchéri Tim Evans, de Citi.
Les cours du pétrole rechutent depuis le début juillet, après s'être stabilisés au cours du printemps autour de 60 dollars le baril à New York. Passé la semaine dernière sous les 50 dollars, ils ne parviennent pas à redépasser ce seuil.Parmi les rares informations pétrolières du jour, Abdallah El-Badri, le secrétaire général de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a écarté jeudi une baisse du plafond de production du cartel, qui l'avait maintenu en l'état en juin.
L'objectif collectif de production de l'Opep est fixé depuis près de quatre ans à 30 millions de barils par jour, soit près du tiers du pétrole brut extrait quotidiennement dans le monde, et beaucoup d'observateurs jugent que ce niveau a contribué à faire baisser les prix de moitié depuis juin 2014.
Toutefois, M. El-Badri a aussi déclaré que les prix du pétrole pourraient éventuellement rebondir et devraient se stabiliser à la fin de l'année et en 2016, un optimisme qui eu tendance à soutenir le marché, ont noté les analystes de PVM.jdy/jld/cab
(c) AFP