Le pétrole ouvre en légère hausse à New York, restant soutenu par les stocks aux USA
Vers 13H00 GMT, le cours du baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en septembre prenait 26 cents à 49,05 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
Cette hausse se produit dans la foulée de chiffres favorables du département (américain) de l'Energie (DoE), qui a annoncé une forte baisse des réserves de brut et un déclin de la production, a résumé James Williams de WTRG Economics.
Les chiffres publiés mercredi par le DoE, au titre de la semaine précédente, avaient déjà permis aux cours du pétrole de finir en hausse ce jour-là, alors qu'ils enregistrent une nette rechute depuis le début du mois.
Pour les experts de Commerzbank, c'est surtout la baisse de la production, la plus prononcée des dernières années qui est l'élément le plus favorable, car son ampleur laisse penser qu'elle représente vraiment une évolution structurelle.
La chute de l'activité de forage - le décompte des puits de pétrole reste inférieur de plus de 50% à son niveau du début de l'année malgré son récent rebond - rend probable une nouvelle baisse de la production américaine lors des prochains mois, ont-ils annoncé.
Toutefois, pour M. Williams, le rapport du DoE ne change pas le problème de la surabondance générale. Les réserves de brut restent 25% plus élevées aux Etats-Unis qu'à la même époque de l'an dernier.Peut-être le rapport va-t-il empêcher le marché de continuer sa baisse, mais je pense que le plus probable, c'est que le pessimisme va revenir, a-t-il conclu. La tendance devrait plutôt être à la baisse pendant un ou deux mois.
Signe que l'excès d'offre risque de ne pas se résoudre prochainement sur le marché mondial, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), qui avait maintenu en juin son plafond théorique de production à 30 millions de barils par jour (mbj), a prévenu jeudi qu'elle n'était pas prête à réduire son offre pour le moment.
(c) AFP