USA: les stocks de brut enregistrent une baisse hebdomadaire inattendue
Lors de la semaine achevée le 24 juillet, les réserves commerciales de brut ont baissé de 4,2 millions de barils, à 459,7 millions, alors que les experts interrogés par l'agence Bloomberg s'attendaient à une progression de 850'000.
Les réserves de brut restent néanmoins "proches de niveaux pas vus à cette période de l'année depuis au moins 80 ans", a souligné une nouvelle fois le DoE. Elles enregistrent une progression de 25,1% par rapport à la même période de l'an dernier.
Les réserves d'essence, actuellement très surveillées en raison de la saison des déplacements estivaux, ont, elles aussi, baissé, de 400'000 barils. Les analystes de Bloomberg avaient prévu une progression de 250'000 barils et l'API les avait annoncées en hausse, sans plus de précisions.
Elles sont en baisse de 1,1% par rapport à la même période de 2014, et sont dans le milieu de la fourchette moyenne en cette époque de l'année.
En revanche, les stocks de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) ont progressé de 2,6 millions de barils, soit un peu plus que l'avancée de 1,45 million prévue par les analystes de Bloomberg, mais moins que les 4,3 millions annoncés par l'API.
Ils progressent de 13,7% par rapport à la même époque en 2014, et sont, comme l'essence, au milieu de la fourchette moyenne pour cette période de l'année.
LÉGER RECUL À CUSHING
La production américaine, très surveillée par les analystes, est passée sous le seuil des 9,5 millions de barils par jour (mbj), baissant de 145'000 b/j à 9,413 mbj.
Egalement suivies de près par les courtiers, les réserves du terminal pétrolier de Cushing (Oklahoma, sud), qui servent de référence au pétrole échangé à New York, le WTI, ont légèrement baissé, de 200'000 barils, à 57,7 millions.
Toutes catégories confondues, les stocks pétroliers américains ont peu bougé, augmentant de 100'000 barils.
Du côté de la demande, sur les quatre dernières semaines, les États-Unis ont consommé en moyenne 20,1 mbj de produits pétroliers, soit 3,8% de plus qu'à la même époque en 2014.
La demande de produits distillés a baissé de 3,6% au cours des quatre dernières semaines, là aussi sur un an, mais celle d'essence a avancé de 6,2%.
Les raffineries américaines ont un peu ralenti la cadence, fonctionnant à 95,1% de leurs capacités contre 95,5% la semaine précédente.
Vers 14H50 GMT/16h50 HEC, le cours du baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en septembre, en légère baisse avant la publication de ces chiffres, s'orientait dans le vert et prenait 89 cents à 48,87 dollars.
(c) AFP